Lil’
Alfred (1944 - 2007) |
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Chanteur / Saxophoniste |
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Swamp Pop |
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05/01/1944 |
Naissance d’Alfred Babino, à Lake Charles, dans le sud-ouest de La Louisiane. |
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2nde moitié des années 50 |
Ses premiers contacts avec la musique s’opèrent grâce à un de ses copains, Simon Lubin, un batteur qui forma les Boogie Ramblers. Legroupe enregistra pour Goldband, la maison de disques d’Eddie Shuller, dans les années 50, avant de devenir le très populaire Cookie & The Cupcakes dans les années 60. Comme la plupart des jeunes noirs de son époque, Alfred chante dans le chœur de son église, avec sa mère. Il joue également du saxophone ténor dans l’orchestre de son lycée. |
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1960 – 1964 |
Il
n’a que 16 ans lorsqu’il s’associe à Joe Weldon (Weldon Rougeau), un chanteur
de Lake Charles, en jouant du sax au sein des Whirlwinds. Weldon avait déjà
enregistré pour Khoury’s, le label de George Khoury. Ce dernier venait
souvent assister aux concerts de ses artistes. C’est lors d’une soirée où
tous les artistes du label (Phul Phillips, Mickey Gilley, etc…) se
produisaient au National Guard Armory de Lake Charles que George
Khoury « découvrit » son nouveau poulain. Cependant, c’est
l’organisateur de cette soirée, Jim Eckwith, un DJ d’Oklahoma City, qui lui
donnera son surnom de Little après qu’il ait fait plusieurs reprises de
Little Richard ! Ce n’est qu’après avoir obtenu l’accord parental
qu’Alfred pu enregistrer pour Khoury. Ne possédant pas de studio
d’enregistrement, Khoury emmena Alfred and The Berry Cups, un orchestre
dirigé par Terry Clinton, le frère cadet de Cookie, au Loughorn de Houston,
au Texas. Ils y immortalisèrent une composition d’Alfred Walking Down The
Aisle qui fut publiée dans la foulée sous la référence Khoury’s 726. La
chanson eut un tel succès dans le sud de la Louisiane et l’est du Texas que
Stan Lewis, le patron des labels Paula et Jewel de Shreveport l’acheta pour
une distribution nationale. Elle rata de peu le Top 100, mais cette première tentative
était de bonne augure pour la suite de la carrière de Lil’ Alfred. Avec Khoury, Lil’ Alfred enregistra et publia une
demi-douzaine de singles dont The Mashed Potatoes Back Again en 1962
et Charged With Cheating en 1963. |
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1964 – 1967 |
En
1964, Lil’ Alfred remplaça Cookie (Huey Thierry) au sein de Cookie & The
Cupcakes, après que Thierry fut victime d’un grave accident. Malheureusement,
malgré tous ses efforts, le contrat de cinq ans avec Khoury ne fut pas
renouvelé, et Lil’ Alfred se retrouva sans label ! Il continua cependant jusqu’en 1967 avec Cookie & The Cupcakes, dirigé maintenant par le pianiste Ernest Jacobs. |
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1967 – 1969 |
Jusqu’alors,
Alfred avait chanté à diverses reprises avec The Boogie Kings. En 1967, ils étaient
en tournée sur la côte ouest et jouaient au Red Velvet Club sur le Sunset
Strip à Hollywood lorsqu’ils le contactèrent en urgence suite à la défection
de Duane Yates, parti vers une carrière solo. Sans hésiter, Lil’ Alfred prit
l’avion et se joignit à eux. Avec Lil’ Alfred, The Boogie Kings
enregistrèrent quatre démos pour RCA Victor (produites par Lee Magid) sur la
côte ouest. Un seul single fut publié par A&M, Can You Dig It,
sous le nom de American Soul Train. Lil’
Alfred fit donc partie du groupe qui se produisit à Las Vegas dans les clubs
comme le Pussycat A Go-Go. Ce premier séjour avec The Boogie Kings prit fin
en 1968. En 1969, le second épisode les emmena dans le « corridor Nord-Est » jusqu’à Boston. De retour de la côte est, Lil’ Alfred quitta The Boogie Kings, lassé des minuscules cachets qu’imposait le nombre important de musiciens. Il préférait assurer quelques dates autour de Lake Charles où il pouvait se faire unpeu plus d’argent en se produisant sous son nom. |
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1969 – 1972 |
Durant cette période, Lil’ Alfred travailla localement et régulièrement dans des clubs comme le Bamboo Clud de Lake Charles et le Texas Pelican près d’Orange, au Texas. Mais dès 1972, la vague disco fit son apparition et les possibilités de travailler dans les clubs se firent de plus en plus rares. |
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1972 – 1978 |
Ayant déjà joué à Chicago en 1969 avec The Boogie Kings, Alfred contacta alors le Burning Spear, un club du south Side. Il se fit embaucher pour ouvrir le spectacle des stars qui s’y produisaient, tels Junior Parker ou Johnny Taylor. Mais cet emploi prit fin peu de temps après suite à l’incendie du club ! Il demeura toutefois à Chicago jusqu’en 1978, date à laquelle il est contraint de rentrer à Lake Charles pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. |
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1978 – 1989 |
Après le décès de sa mère, il choisit de rester en Louisiane et de tenter sa chance à nouveau. Il se refit rapidement un nom, ses fans ne l’ayant pas oublié. Il fit ensuite équipe avec Charles Mann, un autre héros local, avec qui il se produisit pendant plusieurs années dans des clubs comme le C’Est Tout ou le Magnum à Lake Charles. Leur association prendra fin en 1989 après que le succès de la reprise de Dire Straits, Walk Of Life, propulsa Charles Mann en tournée en Europe ! C’est cependant pendant cette période avec Charles Mann que Lil’ Alfred commença à se rendre chaque semaine à 70 miles à l’ouest, à Lafayette, pour ses désormais fameuses Sunday Nights. |
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1989 – 2007 |
Lil’
Alfred reste un habitué des clubs du sud-ouest de la Louisiane où il se
produit régulièrement. En
1995, il était de la reformation de
Cookie & The Cupcakes qui participa au festivalBlues Estafette d’Utrecht,
en Hollande. Comme
il se produisait quasiment tous les jours, Lil’ Alfred n’avait jamais prit le
temps d’organiser des sessions d’enregistrement pour faire un disque. C’est
finalement en 1995 que Floyd Soileau, lepatron de Jin Records à Ville-Platte,
reçu avec enthousiasme la proposition de Lil’ Alfred de faire un CD. Dealin’
With A Feelin’, son premier et unique CD sous son nom, mélange de
classiques R&B, de tubes Zydeco et Swamp Pop et de compositions
originales est une réelle réussite. Ensuite, Lil’ Alfred, devenu une légende locale, poursuivit son marathon musical en se produisant quasiment tous les jours, entre les Sunday Nights de Lafayette ete les clubs de Lake Charles. |
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15/11/2007 |
Le décès brutal de Lil’ Alfred… à Lake Charles, dans le sud-ouest de La Louisiane, attrista toute la communauté musicale de la région. |
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Bien que peu présent sur
disque – un seul album sous son nom en cinquante ans de carrière – Lil’
Alfred reste certainement l’un des artistes noirs du Sud de La Louisiane qui
a le plus foulé les scènes des clubs
locaux. Il a également la particularité d’avoir été intronisé trois fois au Louisiana Hall Of Fame : une fois en tant que membre des Boogie Kings, une fois en tant que chanteur de Cookie & The Cupcakes et, enfin, une fois en son nom. |
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Discographie (discographie
détaillée) |
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Dealin’
With A Feelin |
Jin |
1995 |
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Louisiana
Legends (3 titres) |
Louisiana
Proud |
1999 |
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Lil’
Alfred 1960-2003 |
? |
200? |
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Mon
choix : Dealin’ With A
Feelin (Dealin' With the Feelin' / Kiss Tomorrow Goodbye
/ One Thing / Lie to Me / She's Looking Good / Hold on to What You've Got /
I've Got the Wrong Somebody / Flying High (On the Wings of My Music) / I Need
Your Love So Bad / I Should Have Gone Dancing / It's Too Late / Here from Now
On / Barefootin' / The Only Girl) Premier disque édité sous non nom, ce CD reste un pur moment de plaisir. Mélange subtil de R’n’B, de Zydeco, de Soul et de Swamp Pop, il est le fidèle reflet d’un artiste vrai et honnête qui aurait certainement mérité une meilleure reconnaissance. |
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